La coalition a pour mission d'engager le Québec dans une réforme en profondeur de l'exploration et de l'exploitation de ses ressources minérales afin de permettre le développement futur du secteur tout en assurant une protection accrue de l’environnement et de la qualité de vie des citoyens.
Québec, le 15 mars 2016 - La Coalition Québec meilleure mine réagit à la Vision stratégique du développement minier au Québec déposée aujourd'hui en appelant le gouvernement à en faire beaucoup plus pour la protection des droits des citoyens et de l'environnement, parents pauvres de la stratégie actuelle. Au-delà de la croissance de l'industrie, la Coalition insiste qu'il faut d'abord mieux encadrer les mines à ciel ouvert et ouvrir le débat sur la pertinence d'aller de l'avant ou non avec certaines filières minières. La Coalition souhaite également que Québec s’attaque à l’évasion fiscale dans le secteur minier, tout en s’assurant que les Québécois n’aient pas à payer les pots cassés des sites miniers abandonnés, évalués à plus de 1.2 milliards.
Pas de développement sans un meilleur encadrement
8 mars 2016 (Montréal) – À l’approche du 5e anniversaire du désastre de Fukushima, plus d’une dizaine de groupes environnementaux demandent au premier ministre Trudeau de renforcer la loi sur la sûreté nucléaire au Canada, en vue d’exposer les failles ayant mené à cette tragédie et les préoccupations d’intérêt public quant à l’indépendance de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN).
« Alors que d’autres pays ont accru l’indépendance et la transparence de leur organisme de réglementation nucléaire dans le sillage de Fukushima, le Canada, sous Harper, est allé dans le sens contraire. Il est temps que le Canada se ravise et affermisse sa législation en matière de sûreté nucléaire », déclara Shawn-Patrick Stensil, analyste principal des questions énergétiques chez Greenpeace Canada.
Québec, le 2 mars 2016 - La Coalition pour que le Québec ait meilleure mine et MiningWatch Canada enjoignent la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) de cesser de faire des représentations qui s’apparentent davantage à du lobbyisme en faveur du nucléaire qu'à des interventions neutres et objectives, ce que lui commande pourtant son Code d’éthique et de déontologie, de même que la Loi sur la sûreté et la réglementation nucléaire.
La CCSN manque à son devoir de neutralité
La Coalition pour que le Québec ait meilleure mine et ses partenaires protestent contre l'ingérence de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) dans le dossier de l'exploitation des mines d'uranium au Québec.
Belcourt, le 29 février 2016 – Le ministre Blanchette annonçait, en janvier dernier, une nouvelle règlementation concernant les comités de suivi. (article 101.0.3 et règlements 41-42).
Le Regroupement Vigilance Mines en Abitibi-Témiscamingue (REVIMAT) est déçu de constater que les comités de suivi tel que réglementés par le gouvernement, relèvent entièrement de l’industrie minière. Le comité n’a aucun pouvoir de contestation, de revendication ou de pression et, de toutes évidences, aucune indépendance face au promoteur du projet.
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